16 septembre à Berne : Unité dans l’action face à l’inflation et la baisse des salaires réels !

Le samedi 16 septembre prochain aura lieu à Berne la manifestation nationale pour les salaires et contre la vie chère. RDV 13h30 à la Schützenmatte (près de la gare). Départ du cortège à 14h.

Le syndicat SUD Etudiant-e-s et Précaires appelle à participer à cette manifestation. La Fédération syndicale SUD organise un tronçon avec les syndicats de Syndibasa (Alliance nationale des syndicats de base dont SUD est membre fondatrice) pour faire entendre la voix d’un syndicalisme de lutte et populaire.

Si vous voulez nous rejoindre ou nous écrire en amont de cette manifestation, vous pouvez nous contacter par mail (info@sud-ep.ch) ou Instagram (https://www.instagram.com/syndicat_sudep/). Nous serons dans un des trains spéciaux gratuits à Lausanne (11h17 Voie 6) à destination de Berne.

Vous trouverez ci-dessous le tract que nous distribuerons lors de cette journée de manifestation, en version française et anglaise

TEXTE EN FRANÇAIS (ENGLISH BELOW)

Mobilisons-nous pour l’augmentation de tous nos revenus et salaires
Ensemble, enraciné·e·s dans la solidarité et l’unité, les personnes en formation sont engagées dans la lutte pour l’indexation. En tant que militant·e·s et membres du syndicat SUD Etudiant·e·s et Précaires (SUD-EP), aux côtés d’autres organisations, nous défendons nos conditions d’existence, d’études et de travail. La réalité est inquiétante. Le coût de la vie ne cesse de grimper, affectant durement les travailleurs·euse·s en formation ; comme les étudiant·e·s, les apprenti·e·s et les stagiaires. Les dépenses liées au logement, à l’énergie, à la nourriture et aux assurances maladie augmentent à un rythme alarmant. Résultat ? Notre pouvoir d’achat diminue, notre qualité de vie est compromise. Cette situation de dégradation économique est inacceptable et injuste. Cette situation d’inflation, notamment causée par la spéculation capitaliste internationale, permet aux cartels patronaux d’exploiter davantage les travailleurs·euses précaires. Notre précarisation paie le prix de leurs privilèges !

L’indexation : une demande juste et nécessaire
Ce samedi 16 septembre, nous nous mobilisons encore une fois parce que nous refusons de subir cette situation. Il n’appartient qu’à nous seul·e·s d’être acteurs·rices de nos luttes. Depuis octobre 2022, SUD-EP lutte pour la pleine et entière indexation à hauteur de 5% de nos salaires d’apprentissage, de stages, ainsi que l’indexation de nos parcelles de salaire socialisé, à savoir toutes nos prestations sociales (Bourses d’études, Indemnités AI et chômage, PC Familles, RI etc.). La revendication des 5%, en plus d’être portée par les grandes faitières syndicales suisses, a été votée en accord avec nos prin- cipes démocratiques par la base étudiante mobilisée lors de nos assemblées générales. Remporter l’indexation pleine et entière correspondrait à une reprise de pouvoir significative sur nos vies ; au travail et aux études.

Un front pluriel mais uni dans l’action
Malgré nos différences, nous, travailleurs·euses en formation, sommes uni·e·s par des conditions, des intérêts et des adversaires communs. Dans le public et parapublic, en tant que stagiaires et apprenti·e·s nous dépendons du même employeur-subventionneur étatique. Ce sont les mêmes instances politiques cantonales qui décident du taux d’indexation de nos salaires mais également de nos prestation sociales (bourses, RI, AI, PC, etc.). Assez des mesures d’austérité sous couvert de caisses vides ! Tout comme dans le public, dans le privé, nous nous formons et nous finançons régulièrement nos études par des petits boulots, souvent précaires. Comme face à l’Etat, imposons nos revendications au patronat. Étudiant·e·s, apprenti·e·s, stagiaires – nous sommes tous des travailleurs·euses en formation et, en tant que telles, nous somme partie prenante et mobilisé·e·s pour l’augmentation de nos salaires directs et socialisés.

Indexation automatique : En finir avec la baisse des salaires réels
Nous ne demandons pas seulement une indexation, mais aussi son automatisation. Nos salaires et revenus doivent suivre l’évolution des coûts de la vie en étant indexés. Par exemple, en Belgique, il existe « l’échelle mobile des salaires ». Cette conquête des travailleurs·euses belges impose, plusieurs fois par années, automatiquement, une revalorisation des salaires lorsqu’il y a inflation. C’est donc possible et nous pouvons imaginer d’autres mécanismes institutionnels similaires.

Automatisation directe des aides, de nos salaires socialisés
Nous exigeons également l’octroi systématique des aides et prestations aux ayants droit. En effet, plus d’un tiers des ayants droits ne reçoivent pas les aides qui leur sont dues, par honte ou fierté, par méconnaissance et complexité bureaucratique ou tout bonnement par peur de perdre leur permis de séjour pour travailleurs·euses étrangers·ères

Joignons nos forces pour décider, agir et gagner !
En tant que militant·e·s, nous devons développer et faire vivre des instances d’organisation démocratique dans nos syndicats. SUD-EP essaie de rassembler les personnes en formation pour enrichir et renforcer nos revendications tout en mettant en œuvre des actions : sensibilisation, communication, mobilisation. Au sein des grandes structures syndicales et des fronts unitaires, il nous faut construire un rapport de force afin que les revendications de la base militante soient portées et respectées. Investissons tous les espaces de décisions, dont les assemblées générales sont le cœur : c’est à nous seuls de décider ! Nous appelons les personnes en formation à nous rejoindre, à adhérer à SUD-EP et à se mobiliser avec nous. Pour l’augmentation de tous nos salaires, pour l’indexation pleine et entière !
Ensemble, faisons bloc le 16 septembre à Berne.

ENGLISH VERSION :

Let’s mobilise for an increase in all our incomes and wages against Inflation : Unity in action !
Together, rooted in solidarity and unity, people in education are engaged in the fight for indexation. As activists and committed members of the SUD-EP student union, alongside other organisations, we are defending our living, studying and working conditions. The reality is worrying. The cost of living continues to rise, hitting workers in training hard, as well as students, apprentices and trainees. Expenditure on housing, energy, food and health insurance is rising at an alarming rate. The result ? Our purchasing power is declining thus our quality of life. This situation of economic deterioration is unacceptable and unfair. This inflationary situation, caused in particular by international capitalist speculation, allows the employers’ cartels to further exploit precarious workers. Our precariousness pays the price of their privileges !

Indexation: a fair and necessary demand
On Saturday 16 September, we are once again mobilizing because we refuse to put up with
this situation. It is up to us alone to be the actors in our struggles. Since October 2022, SUDep has been fighting for full indexation of 5% in favour of our apprenticeship and traineeship
salaries, as well as indexation of our socialized wage parcels, i.e. all our social benefits (study
grants, AI and unemployment benefits, PC Familles, RI etc.).
In addition to being supported by the major Swiss trade union federations, the 5% demand
was voted for by the student body at our General Meetings, in accordance with our democratic principles.
Winning full indexation would represent a significant regaining of
power over our lives – at work and at school.

A plural front united in action
Despite our differences, we workers in education are united by common conditions, interests and adversaries. In the public and semi-public sector, as trainees and apprentices, we depend on the same employer-subsidiser, the State. These are the same cantonal political bodies that decide on the indexation rate for our salaries, but also for our social benefits (grants, income support, IV, PC, etc.). No more austerity measures under the guise of empty coffers! Just as in the public sector, in the private sector we train and regularly finance our studies by doing low-paying jobs, which are often insecure. As with the state, let’s impose our demands on employers ! Students, apprentices, trainees – we are all workers in training and, as such, we have a stake in and are mobilising for an increase in our real and socialised wages.

Automated indexation: an end to wage cuts
We’re not just calling for indexation, we’re calling for it to be automated. Our wages and incomes must follow with the cost of living by being indexed. In Belgium, for example, there is a «sliding wage scale». This system, won by Belgian workers, automatically increases wages several times a year when inflation occurs. So it is possible, and we can imagine other similar automatic institutional mechanisms.

Direct automation of benefits, of our socialized wages
We also demand the systematic granting of benefits to those entitled to them. More than a third of those entitled to benefits do not receive them, out of shame or pride, ignorance or bureaucratic complexity, or simply out of fear of losing their residence permit for foreign workers

Let’s join forces to decide, act and win !
As activists, we need to develop and maintain democratic organisational bodies in our unions. SUD-ep tries to bring together people in training to enrich and strengthen our demands while implementing actions: awareness-raising, communication, mobilization. Within the major union structures and unitary fronts, we need to build a balance of power so that the demands of the rank and file are taken up and respected. Let’s invest in all the decision-making forums, of which the general meetings are the heart: it’s up to us alone to decide ! We call on people in training to join us, to join SUD-ep and to mobilize with us! For an increase in all our salaries, for full indexation.
Let’s join forces on 16 September in Berne. Join us alongside the other rank-and-file unions
(SYNDIBASA).
Let’s show solidarity, unity and democracy !