Victoire : la Direction de l’UNIL recule sur les préalables !
Au cours de l’été 2014, la Direction de l’Université de Lausanne avait édicté une nouvelle directive pour restreindre l’accès à l’Alma Mater via les examens préalables pour les personnes non-titulaires d’un diplôme de secondaire supérieur. Ces nouvelles dispositions devaient s’appliquer dès le 1er janvier 2015.
Il y a un mois, nous dénoncions cette nouvelle restriction et la « double peine sociale » qu’elle promouvait. Nous avions écrit au Recteur et distribué plusieurs milliers de tracts. À la suite d’une première réponse négative de la Direction, nous avions saisi la Conseillère d’Etat, Anne-Catherine Lyon. Durant cette période, plusieurs conseils de faculté se sont prononcés contre cette nouvelle directive.
Dans sa séance du 15 décembre 2014, la Direction de l’UNIL est revenue en arrière. Les facultés qui disposaient déjà d’examens préalables ne verront pas leurs conditions d’admissions durcies. Les nouvelles possibilités d’accès, aux facultés de droit et de médecine notamment, restent quant à elles plus strictes.
Nous nous félicitons de cette importante victoire contre le durcissement des conditions d’accès. Nous rappelons néanmoins que l’harmonisation de celles-ci doit se faire vers le mieux disant. C’est-à-dire en généralisant ce qui se fait de plus ouvert dans les facultés.
Nous considérons l’accès à la formation comme un droit social. Les structures de formation doivent pouvoir être dans toute la mesure du possible parcourues librement. Un parcours libre, autodéterminé et conscient est la base d’un véritable droit à l’école et à la formation. Chacun-e doit pouvoir accéder au savoir et à la formation intellectuelle quel que soit son parcours de vie. Cette possibilité d’accès est un droit social et démocratique, qui doit être socialement garanti.