ECAL: le harcèlement sexuel enfin sanctionné à la rentrée
À l’aube du 14 juin, une victoire pour les femmes à l’École Cantonale d’Art de Lausanne. À la suite de l’intervention de notre syndicat, SUD Étudiant-e-s et Précaires, et d’une rencontre vendredi passé, la Direction de l’ECAL a consenti à plusieurs de nos revendications s’agissant de la protection de la santé, de l’intégrité et de la personnalité des étudiant-e-s, ainsi que de la lutte contre le harcèlement sexuel.
Nous avons obtenu la garantie que la Direction proposerait à la rentrée un projet de règlement permettant d’ancrer au sein de l’école les dispositifs nécessaires contre le harcèlement sexuel:
- Reconnaissance officielle de la LEg par son extension au domaine des études et, notamment l’art. 4 LEg définissant le harcèlement sexuel.
- Procédure sur plainte, traitée par une instance indépendante et débouchant, cas échéant, sur des sanctions.
- Communication de la Direction aux étudiant-e-s pour les informer de leurs droits et au personnel enseignant et d’encadrement sur leurs obligations.
C’est une avancée importante pour toutes les étudiantes et les étudiants de cette école, et nous nous en réjouissons. Nous demandons également qu’une protection contre les représailles soit adoptée et que les négociations se poursuivent pour déterminer le contenu exact dudit règlement ainsi que pour traiter des problèmes plus généraux de protection de la santé des étudiant-e-s.
Il est remarquable aussi que l’Université de Lausanne ait édité une directive en vigueur depuis le début du mois d’avril contre le harcèlement sexuel notamment. Cette nouvelle réglementation s’appuie sur une des revendications fortes de la campagne, portée entre autres par SUD Étudiant-e-s et Précaires, «Formation sans harcèlement» (http://www.formation-sans-harcelement.ch) d’extension de la LEg aux études.