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Par 18 juillet 2023

Retour sur le Congrès de Solidaires Étudiant-es

Le 23 juin dernier, nous avons été invité·x·e·s à la journée d’ouverture du 6ème Congrès de nos camarades de Solidaires étudiant-es pour une journée de discussion, de débat et de rencontres. Nous les remercions chaleureusement pour leur invitation ! On vous fait un bref retour de ce que nous avons retenu de nos échanges qui ont été très enrichissants et stimulants.

Ensemble, nous sommes plus fort·x·e·s !

Un tour d’horizon de la situation internationale des personnes en formation : France, Suisse, Belgique.

Nous sommes intervenu·x·e·s aux côtés d’autres collectifs étudiants, la FSE[1], le MNL[2] et les copaines belges de l’USE[3] sur les thèmes : sélectionner, précariser, réprimer. Nous avons malheureusement pu (re-)constater que les mêmes processus de saccage du service public, d’atomisation du corps social et de fascisation sont à l’œuvre en Suisse, en France et en Belgique.

D’abord, nos formations sont parcellisées, orientées de plus en plus vers l’acquisition de compétences techniques spécifiques pour un marché de l’emploi en décomposition. La tendance générale est à la destruction de la qualification personnelle et l’orientation vers des voies de garage. Une place grandissante est donnée aux apprentissages et autres formations professionnalisantes au détriment des formations universitaires, générales, émancipatrices. Des méthodes de sélection injustes, arbitraires et inégalitaires sont mises en place afin de restreindre l’accès aux formations. Large masse précarisée que nous sommes, dépossédée de notre esprit critique et de notre savoir-faire, atomisée et opprimée, après nos formations, nous venons alors accroître, par intermittence, les effectifs de l’armée de réserve du patronat.

De plus, nos parcours de vie sont davantage marqués par des épisodes de précarité, de pauvreté. Alternant ou cumulant les stages, les petits boulots et les maigres aides que l’Etat daigne encore à nous donner pour financer nos formations, par la suite, lorsque nous trouvons enfin un “véritable emploi”, nous atterrissons bien trop souvent à des postes dévalorisants et sous payés. Nous défendons que cette situation n’est pas un hasard mais bien le fruit des stratégies et des politiques publiques de la bourgeoisie pour faire de nous un précariat corvéable à souhait, c’est-à-dire, le nouveau prolétariat intermittent qui occupent certaines des places les moins enviables dans la division sociale du travail. Nous ajoutons que, même quand nous parvenons à obtenir des emplois bien rémunérés après nos formations, cela ne représente pas forcément une victoire. En effet, bien trop souvent, les bons salaires riment avec Bullshit job[4]. Evidemment, nous aspirons à un certain confort matériel et à la stabilité économique mais nous sommes également en quête de sens. Nous ne voulons pas travailler pour enrichir quelques-un·x·e·s aux détriments des autres. Nous voulons que notre futur travail participe au bien commun et à l’élaboration d’un monde meilleur, plus égalitaire et écologique.

Enfin, face à ce constat, nos efforts pour obtenir ce que nous désirons se confrontent de façon alarmante à des États de plus en plus autoritaires. Ces dernières années, alors que la colère populaire monte, la bourgeoisie entre dans un processus de fascisation. La répression des derniers mouvements sociaux, en France plus particulièrement, nous inquiète au plus haut point. Cette répression ne semble pas épargner les organisations étudiantes. Sur nos terrains de lutte, nous devons urgemment travailler à élaborer des stratégies de solidarité et de défense face à la répression. Personnes en formation, travailleurs·x·euses et autres précaires, soyons touxtes uni·x·e·s contre l’Etat répressif !

Quant à nous, notre contribution a surtout consisté à défendre l’extension de la catégorie “étudiante” à l’ensemble des personnes en formation. Comme nous le rappelons régulièrement, les processus qui sont aujourd’hui à l’œuvre – formation prolongée et/ ou continue, atrophie du milieu universitaire et la diversité croissante des types de formation – nous forcent à repenser la composition de nos organisations syndicales. Si nous voulons défendre nos intérêts, nous devons sortir de nos bastions universitaires pour investir les écoles professionnelles, les gymnases, les hautes écoles et autres lieux de formation car nous partageons les mêmes intérêts et nos revenus dépendent souvent des mêmes autorités publiques, en Suisse : les bourses, indemnités AI, PC, RI, salaires de stagiaires et apprenti·x·e·s du public et parapublic. Nous devons dépasser l’organisation par secteurs d’activité ou de formation pour construire une véritable convergence des luttes par un syndicalisme de classe, interprofessionnel et étudiant !

Convergence des luttes : rencontres d’organisations alliées

Durant la suite de la journée, nous avons pu entendre une série d’autres d’interventions. Avec SUD Education[5], nous avons discuté de la nécessité d’unir les enseignant·x·e·s et les étudiant·x·e·s afin d’améliorer notre système de formation. En effet, nous partageons les mêmes intérêts avec le corps enseignant ainsi que les autres travailleurs·x·euses de l’éducation : des formations de qualité requièrent de bonnes conditions de travail pour les employé·x·e·s du secteur. Nous avons aussi pu entendre un représentant de SUD Recherche[6], une formation syndicale qui défend une conception de la recherche académique au service du bien commun et des intérêts publics. SUD Recherche s’affaire également à produire de l’information et des chiffres de qualité à l’intention des autres collectifs de lutte, tâche d’une importance capitale.

Ensuite, nous avons entendu la nouvellement constituée OST[7] (Organisation de Solidarité Trans), qui défend les intérêts des personnes trans en France. Leur analyse matérialiste des problèmes particuliers rencontrés par cette population nous a grandement inspiré. Dans une perspective de lutte des classes et en s’impliquant directement dans les syndicats et les partis révolutionnaires, iels se battent à la fois contre les discriminations transphobes, pour l’extension du droit des personnes trans (couverture des frais médicaux liés aux transitions, lois anti-discrimination etc.) mais également pour l’exercice concret des libertés acquises par les personnes trans. Selon l’OST, la liberté de vivre sa transidentité ne passe pas uniquement par l’acquisition de droits et de transformations culturelles mais aussi et surtout par l’accès aux ressources économiques qui seul permet l’indépendance et l’autonomie dans une société capitaliste. La majorité des personnes trans sont des travailleurs·x·euses doublement exploité·x·e·s par le capital et le patriarcat, sous ses formes transphobes. L’OST déteint par une ligne révolutionnaire et pourtant réaliste, ancrée dans le mouvement réel d’émancipation de l’ensemble du prolétariat.

Pour terminer, nous avons échangé avec des membres de VISA[8], une association intersyndicale composée de plus de 150 structures syndicales qui cherche à analyser et dénoncer la montée de l’extrême droite, notamment au sein des formations syndicales. Iels font un travail de fond visant à informer sur la menace fasciste et fournissent des outils de lutte efficaces contre cette dernière.

La nécessité d’une solidarité internationale

Nous tenons encore une fois à remercier Solidaires étudiant-es pour l’invitation ainsi que l’ensemble des personnes rencontrées lors du congrès. Nos analyses respectives et les réalités de nos différents terrains de lutte font échos les uns avec les autres. A l’avenir, nous souhaitons à nouveau collaborer à l’international avec d’autres syndicats étudiants pour, ensemble, construire un avenir d’émancipation dans la perspective d’un salaire étudiant universel et inconditionnel. Nos espérances dépassent le cadre de notre seule condition d’étudiant et s’étendent à l’ensemble du camp du travail.


[1] Fédération Syndicale Etudiante : http://fse-national.fr/

[2] Mouvement nationale Lycéen : https://www.mnl-syndicat.fr/

[3] Union Syndicale Etudiante : https://use.be/

[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Bullshit_jobs

[5] https://www.sudeducation.org/

[6] https://www.sud-recherche.org/SPIPprod/

[7] https://orgasolitrans.fr/

[8] https://visa-isa.org/

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