Soutien à Arturo Acón Bonasa, syndicaliste licencié pour activité syndicale

Réseau européen des syndicats alternatifs et de base

Les syndicats membres du Réseau Européen des Syndicats Alternatifs et de Base, réunis à Berlin, considèrent que Arturo Acón Bonasa, syndicaliste de Solidaridad Obrera et de la Coalition Ferrovière de la RENFE*, a été licencié pour son activité syndicale qu’il exerce depuis 14 ans. Nous condamnons explicitement la persécution syndicale et la répression mise en lumière par cette affaire et nous exigeons sa réintégration immédiate.

Cette atteinte inadmissible nous oblige à transmettre cette information dans toutes les assemblées et réunions auxquelles nous participons, pour que nos membres, ainsi que les travailleurs/euses de nos pays respectifs, sachent qu’en Espagne le minimum des droits syndicaux ne sont pas respectés, même dans une grande entreprise publique comme la RENFE*. Cet acte exemplaire démontre que dans ce pays les libertés fondamentales sont réduites à néant pour soumettre les travailleurs/euses au diktat de la Troïka (FMI, UE et BCE), organismes qui imposent leurs décisions sans être soumis à aucun contrôle démocratique.

Berlin, 15 mars 2014

*RENFE : Réseau national des chemins de fer espagnols

/////////// Castellano :

Los sindicatos pertenecientes a la Red Europea de Sindicatos Alternativos y de Base, reunidos en Berlín consideramos que Arturo Acón Bonasa, sindicalista de Solidaridad Obrera y Coalición Ferroviaria en RENFE ha sido despedido, por llevar a cabo su labor sindical, tal como venía haciendo desde hace más de 14 años y condenamos explícitamente la persecución sindical y  la represión que se demuestra con este caso y exigimos su READMISIÓN INMEDIATA.

Este atropello infame nos obliga a informar del mismo en todos los foros en los que participamos para que nuestros afiliados y los trabajadores y trabajadoras de nuestros respectivos países,  sepan que no se respetan unos mínimos derechos sindicales en España, ni siquiera en una gran empresa pública como RENFE. Y este acto delata la actual situación en este país donde las libertades fundamentales son anuladas para someter a los trabajadores a los dictados de la Troika (FMI, UE y BCE), organismos que imponen sus decisiones sin supeditarse a ningún control democrático.

Berlín 15 de marzo de 2014.